Hogy ugratnak más nyelvek beszélői? - egy empirikus kutatás tanulságai
Comment «se moquent» des locuteurs d'autres langues et cultures? – les enseignements d'une enquête empirique: Entre deux personnes entretenant des liens étroits, il est en général toujours possible de se moquer de l'autre, en tenant compte néanmoins de leur situation respective. Si la...
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Szerző: | |
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Dokumentumtípus: | Könyv része |
Megjelent: |
2017
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Sorozat: | Móra Akadémia
4 Móra Akadémia : szakkollégiumi tanulmánykötet 4. 4 |
Kulcsszavak: | Nyelvészet, Kérdőíves módszer - empirikus, Tréfálkozás |
Online Access: | http://acta.bibl.u-szeged.hu/53804 |
Tartalmi kivonat: | Comment «se moquent» des locuteurs d'autres langues et cultures? – les enseignements d'une enquête empirique: Entre deux personnes entretenant des liens étroits, il est en général toujours possible de se moquer de l'autre, en tenant compte néanmoins de leur situation respective. Si la moquerie peut renforcer le lien de connivence, elle peut toutefois s'avérer blessante en tant que critique voilée. Celle-ci joue alors le rôle d'une sorte de contrôle de l'interaction sociale, en général en réaction aux petites transgressions (telle la vantardise) afin de rétablir «l'ordre» initial. Dans bien des cas, la plaisanterie se base sur un facteur de surprise et/ou sur un conflit cordial ou ritualisé, lesquels apparaissent clairement dans la situation de moquerie examinée. Dans une enquête DCT (discourse completion test) à réponses ouvertes, portant sur des situations propices à la moquerie, menée auprès de 321 étudiant(e)s universitaires de langue maternelle (L1) non hongroise, ayant au moins un niveau intermédiaire en hongrois, et de 40 étudiants hongrois (L1), j'ai demandé ce qu'il/elles diraient dans la situation suivante : «Un(e) de vos ami(e)s vous raconte que, bien que n'ayant rien révisé pour le contrôle, il/elle a obtenu une note maximale (alors qu'en général il n'est pas dans ses habitudes de bien réussir aux contrôles). Que lui diriez-vous?» L'identification de la raillerie dans les réponses s'est heurté au problème d'un moindre marquage à l'écrit du «cadre de moquerie», sauf si celui-ci a été signalé, par une émoticône ou par une verbalisation en début d'énoncé comme dans : «Héhé, sûrement que t'as triché!:)» Cependant, même en l'absence de ce cadre, quelques réponses peuvent sans ambiguïté être identifiées à de la moquerie, comme par ex. la réaction ironique : «Comme toujours!». Les stratégies de réponse peuvent être regroupées selon les catégories suivantes: 1. félicitations ou compliments; 2. incompréhension – «Comment astu fait?!»; 3. recherche de cause (il a triché; il avait en fait beaucoup travaillé); 4. chance; 5. reconnaissance des qualités (talent, intelligence, génie, habileté); 6. incrédulité et soupçons de mensonge; 7. reproches; 8. bons conseils – «Prépare tout de même le prochain test!»; 9. absence de réponse exprimée. Les réponses montrent comment, selon divers facteurs (d'ailleurs souvent imbriqués), un locuteur réagit à un énoncé déclencheur de raillerie. Parmi ceuxci : sa perception (ou non) d'un cadre de moquerie dans l'énoncé originel, l'évaluation (mutuelle) de la relation entre les interlocuteurs, son intention de maintenir (ou non) la discussion, son état d'esprit actuel, mais aussi ce que ses propres habitudes culturelles lui suggèrent de répondre. Sur la base des réponses, l'on a pu observer : (1) un changement de stratégie de réponse – de la confrontation initiale à la non confrontation, (2) en réponse à une situation jugée éventuellement impertinente et propice à la raillerie, son degré d'agressivité dépend du travail de figuration de l'autre partie, (3) le rôle des réponses spirituelles pour mutuellement sauver la face, et/ou (4) une combinaison de stratégies de réponse, allant de pair avec de complexes effets de visage chez les deux parties. |
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Terjedelem/Fizikai jellemzők: | 67-84 |
ISSN: | 2064-809X |